Métiers - 21.03.2019
Véritable pivot entre l’Office fédéral des routes (OFROU), soit le maître d’ouvrage (MO), et les différents acteurs du chantier, le chef de projet joue un rôle essentiel dans la réalisation des besoins en matière d’infrastructures autoroutières. En véritable chef d’orchestre, il définit et met en place l’organisation et les moyens nécessaires à la concrétisation des objectifs.
Répondre à la demande
L’OFROU, en tant qu’organisme public au service de la population, se doit de répondre à toutes demandes issues des représentants de la société civile (groupes d’intérêts privés et organisations politiques) relatives au développement des routes nationales. Il joue ainsi le rôle de maître d’ouvrage (MO) dès lors que ces demandes sont approuvées et budgétées par le Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC). A ce titre, il coordonne les différentes étapes d’un projet d’aménagement qui se résument à :
- Soumission pour approbation par le Conseil fédéral du projet général
- Mise à l’enquête publique du projet définitif
- Réalisation du projet de détail
- Lancement des appels d’offres
- Suivi de réalisation jusqu’à la mise en service du projet
Une fois le projet terminé, celui-ci sera transmis aux responsables de la gestion du patrimoine de l’OFROU qui auront alors la charge de l’exploiter et de l’entretenir.
La sécurité avant tout
Afin de mener à bien les projets dont il a la responsabilité, le Chef de projet du MO s’entoure de spécialistes dans les domaines de l’ingénierie, de la mobilité et de l’environnement. Il dresse les cahiers des charges et assure le suivi des entreprises appelées à intervenir sur des chantiers qui peuvent durer jusqu’à 25 ans.
En tant que pilote de projet, il doit non seulement veiller à ce que les budgets et les délais soient respectés mais également s’assurer que toutes les mesures de sécurité soient prises, autant pour les usagers de l’autoroute que pour les ouvriers qui y travaillent. Dans le cadre du chantier de la Jonction du Grand-Saconnex (JAG), la complexité du projet et sa proximité avec l’aéroport a, par exemple, poussé le chef de projet à s’adjoindre un coordinateur sécurité.
Un travail de coordination
Des projets comme celui de la Jonction du Grand Saconnex (JAG) nécessite de travailler conjointement avec plusieurs acteurs locaux, que ce soit Palexpo, l’aéroport de Cointrin, les organisations internationales établies près de la Jonction ou encore la France voisine. Il s’agit de coordonner les besoins de chacun et d’anticiper les problèmes susceptibles d’entraver la bonne marche du chantier en esquissant des scénarios aptes à les résoudre ; ceci afin de toujours limiter au maximum les perturbations liées au chantier pour les usagers et les riverains.
Chiffres clés