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Office fédéral des routes OFROU

Coordonner et mutualiser les chantiers

Ingénierie - 04.12.2019

 

Des travaux planifiés par l’Aéroport de Genève près du parking jouxtant la zone de chantier de la Jonction du Grand-Saconnex (JAG) ont pu être coordonnés et menés conjointement avec ceux prévus par le programme de l’OFROU. Récit d’une mutualisation réussie entre deux chantiers hautement sensibles et présentant une même contrainte : le devoir impératif de minimiser le plus possible les perturbations de trafic, qu’il soit aérien ou routier.

 

 

Une question de calendrier

Approché par l’aéroport de Genève qui souhaitait que les travaux prévus en bordure du parking (P48) puissent s’effectuer entre la fin du Salon European Business Aviation Convention & Exhibition (EBACE) à la fin mai 2018 et le début du Salon International de l’Automobile (Geneva Motor Show) début mars 2019, l’OFROU a été invitée, bien qu’elle ait prévu un démarrage des travaux dans le courant 2018-2019, d’adapter son planning d’interventions aux desiderata de l’aéroport. Une contrainte liée à l’autorisation de construire octroyée par l’Office fédéral de l’aviation civile (OFAC), qui s’est avérée pleinement gagnante.

 

 

Accélération des processus de mise en œuvre

Construit dans les années 2000 avec pour objectif une utilisation partagée entre l’aéroport de Genève (GA) pour le stationnement des avions et la Fondation des Parkings (FP) qui gère pour le compte de Palexpo un parking à voitures de 1’800 places durant le Salon International de l’Automobile, le P48 était impacté d’un côté par l’élargissement de l’assiette routière liée aux travaux sur la Jonction du Grand-Saconnex - ce qui a nécessité le déplacement de la route de Bois-Brûlé, la démolition puis la reconstruction du pavillon situé en bordure de celle-ci - et de l’autre par les travaux de réfection prévus sur le tarmac, dont la pose de parois destinées à contenir le souffle des réacteurs.

 

En coordonnant les deux chantiers, l’OFROU a pu accélérer le processus de mise en œuvre des travaux et simplifier la tâche des mandataires sur un site aussi complexe que celui de l’aéroport. Une fois établie, cette collaboration a permis de lever certaines contraintes comme la construction d’une barrière provisoire anti-intrusion délimitant la partie interdite de l’aéroport (les pistes) de la partie ouverte au public. Quant à la question de la mobilité douce (piétons et cycles) et à celle des entraves à la circulation sur la Route du Bois-Brûlé qui voit défiler en moyenne 7’000 véhicules par jour, la mutualisation des tâches a également permis de gérer de manière très efficace un aspect essentiel de ces travaux.

 

     

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